1er mai : les travailleurs maliens défilent pour la paix et de meilleures conditions
Défilé des travailleurs maliens sur le boulevard de l'Indépendance de Bamako, le 1er mai 2025 📷 Studio Tamani

1er mai : les travailleurs maliens défilent pour la paix et de meilleures conditions

La journée internationale du travail a été célébrée ce jeudi 1er mai 2025 au Mali. Une manifestation placée sous le signe de la paix.

Sous la houlette de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), des milliers de travailleurs ont défilé ce jeudi 1er mai sur le boulevard de l’Indépendance de Bamako pour célébrer la fête du Travail. Parmi eux, Aba Soufiane Diallo, secrétaire général du Synacom EDM SA. Selon lui, le travail repose sur l’énergie et sans énergie tous les domaines sont affectés.

« Certes, c’est la fête, mais derrière, c’est tout un message, regardons de près le problème d’électricité au Mali, ça nous concerne tous. L’énergie, c’est la locomotive de l’économie. La croissance économique dépend de l’énergie. « S’il n’y a pas d’énergie, les usines ne fonctionnent pas, si les usines ne fonctionnent pas, c’est le chômage, la diminution de la main-d’œuvre », a exprimé M. Diallo. « Les autorités doivent tout mettre en œuvre pour trouver une solution au problème de l’électricité », renchérit le syndicaliste.

Dialoguer pour apaiser les tensions

Ce défilé a été l’occasion pour les travailleurs maliens de réaffirmer leurs revendications, notamment de meilleures conditions de travail. Le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, Fassoun Coulibaly, les a rassurés que les autorités restent ouvertes au dialogue afin d’apaiser les tensions sociales.

« Nous pensons aux travailleurs, nous nous sommes engagés à prendre des dispositions pour discuter, dialoguer sur tous les problèmes », dit-il. De son point de vue, « c’est à travers le dialogue social qu’on pourra trouver des solutions aux problèmes, et c’est très important de se comprendre. Nous veillerons à cela. »

Pour rappel, les syndicalistes demandent aux plus hautes autorités de respecter les protocoles d’accord pour la mise en œuvre du pacte social signé depuis 2023 entre les deux parties.

Respecter la loi et la rigueur

La Confédération syndicale des travailleurs du Mali CSTM, de son côté, a animé une conférence de presse ce matin à son siège à Bamako. Au cours de cette rencontre, l’accent a été mis sur les maux et défis auxquels les travailleurs sont confrontés. Hammadoun Amion Guindo, secrétaire général du CSTM, a, par ailleurs, invité tous les travailleurs au respect de la loi et à la rigueur pour un travail bien accompli afin de relever les multiples défis du moment.

Hammadoun Amion Guindo, secrétaire général du CSTM :