La menace des hommes armés non identifiés persiste dans certains endroits du pays. La situation impacte négativement les travaux champêtres dans ces zones en cette saison des pluies. Les populations appellent les autorités à redoubler d’efforts pour leur permettre de cultiver dans la quiétude.
Ce cultivateur résident à Kémékafo dans la région de Dioïla témoigne sous anonymat que plusieurs villages voisins sont assiégés par des hommes armés « Nous vivons cette situation depuis le jeudi dernier. Ils sont venus s’installer dans certains villages pour se préparer. Pendant la nuit, ils ont bloqués certains ponts. Mais, ils n’ont agressé personne », explique ce paysan qui ajoute que ces hommes armés ont imposé des règles. « Ils ont déclaré qu’ils ne voulaient voir personne aux champs », dit-il.
Mais selon lui, son village n’a pas respecté cette injonction es terroristes « À Kémékafo, nous continuons à aller aux champs, cependant dans certains villages situés à 25 kilomètres de là, ce n’est plus possible », précise-t-il.
Dans le centre du pays, des localités vivent la même situation. Selon cet agriculteur de Tambadouga dans la commune de Goundaga, entre Sévaré et Bandiagara l’insécurité nous préoccupe énormément. « Il y a des champs que nous ne pouvons plus cultiver. Aujourd’hui, nous nous limitons aux terrains les plus proches », témoigne qui lance un appel aux autorités « Nous demandons aux autorités de tout faire pour libérer la voie de Pinia, afin que nous puissions à nouveau y cultiver ».
