De plus en plus, les hommes armés ciblent les usines. Plusieurs d’entre elles à travers le pays ont déjà été victimes d’attaque terroriste. Des actions qui portent un coup à l’économie nationale.
Le prix du ciment connaît une hausse depuis quelques semaines depuis l’attaque par des hommes armés d’une usine de ciment dans la région de Kayes, il y a quelques semaines. Aujourd’hui, la tonne du ciment est cédée entre 120 mille et 135 mille francs FCA au Mali.
Cette augmentation inquiète à Bamako. Drissa Sangaré maçon dans la capitale malienne demande aux autorités d’intervenir. « L’augmentation du prix du ciment nous a causé d’énormes problèmes. Parce que qui parle de maçonnerie parle de ciment. Nous les maçons, nous ne pouvons pas travailler sans ciment. Même nos chantiers en cours sont arrêtés à cause de l’augmentation du prix du ciment», affirme-t-il.
La situation a donc impacté le taux de chômage selon, lui « Il y a des maçons qui sont au chomage depuis un ou deux mois. Un chef de fammille faire un mois ou deux mois, c’est pas joli à voir », se lamente Drissa Sangaré. Avant d’appeler les autorités. « Nous les maçons, nous suhaitons que le gouvernement fasse quelque chose »
« Asphyxier le pays »
D’autres attaques ont récemment visé deux usines de production de sucre dans la région de Ségou dans le centre du pays. Pour l’économiste Modibo Mao Makalou, ces actes des groupes terroristes ont pour objectif d’étouffer l’économie nationale. C’est pourquoi, il appelle à un sursaut de tous les Maliens pour mettre en échec ces attaques terroristes.
« La destruction du tissu industriel ainsi que des axes routiers de notre pays entame beaucoup l’activité économique. Je pense que c’est l’objectif de ce terrorisme économique, c’est-à-dire asphyxier notre pays, empêcher l’activité économique, empêcher les citoyens de vaquer à leurs occupations, de gagner leur vie », analyse l’économiste Modibo Mao Makalou,
Pour cet ancien conseiller à la Présidence de la république, il faut continuer à communiquer, à sensibiliser, à renforcer déjà le renseignement humain. «Je pense qu’à partir e cela, beaucoup de choses peuvent être empêchées, en tout cas ces actes de sabotage économique », conclut-il
