Si à Mopti, le niveau de l’eau reste constant, à Koulikoro, il a dépassé celui de l’année dernière à la même période. Toutefois, les directions chargées de l’hydraulique dans ces deux régions rassurent les populations.
À Koulikoro, les responsables de la direction régionale de l’hydraulique affirment que le fleuve est en crue dans la région. Mais il n’y a pas d’inquiétude à se faire, selon Boubacar Mayentao directeur régional de l’hydraulique de Koulikoro.
« Il est clair que le niveau de l’eau dépasse celui de l’année passée et celui d’une année moyenne. Mais il n’y a pas d’alertes. Ça suppose que la situation est normale, il n’y a pas de problème », affirme directeur le directeur général.
Ces assurances ne sont pas partagées par Modibo Cissé, un habitant riverain du fleuve dans la région de Bougouni « Cette année, le niveau semble plus élevé que d’habitude. Nous craignons vraiment que l’eau déborde cette année et inonde nos habitations et nos champs » . Alors que Boubacar Djenta, pêcheur à Youwarou, dans la région de Mopti, se montre plus confiant.
, souligne le premier. « Cette année à Youwarou, je ne suis pas inquiet par rapport à la crue. La crue, là, elle est trop lente par rapport à l’année dernière », soutient le second.
À Mopti, les responsables de la direction régionale de l’Hydraulique indiquent que le niveau d’eau dans le fleuve est constant par rapport à l’année dernière. Cependant, ils invitent la population à la vigilance.
A Bamako, des riverains interpellent les autorités
À Bozodankan, un quartier riverain du fleuve Niger à Bamako, les habitants vivent dans la peur avec l’augmentation significative du débit et du niveau de l’eau du fleuve. Ils invitent toutefois les autorités à prendre des mesures préventives pour prévenir les inondations.
Baïssa Niaré, conseiller du chef du quartier Bozodankan :
