Le Mali connaît une pénurie de carburant depuis des semaines. Cette situation impacte à la fois le secteur public et le secteur privé. Certaines structures ont dû réaménager leur façon de travailler pour assurer la continuité de leur service.

Certaines entreprises privées ont adopté le télétravail pour maintenir leur boite en marche. Daouda Dounkasy est le directeur général d’une entreprise de la place. Il nous explique leur méthode.

« Nous sommes permanemment en ligne, que ce soit par mail, sur les réseaux sociaux, soit par des appels normaux, pour pouvoir organiser le travail à distance », a-t-il ajouté. « Mais ce n’est pas notre souhait, parce qu’il faut, quel que soit ce qui se passe, il faut se rendre au service », souligne M. Dounkansy.

Des services plus indulgents

Par contre d’autres structures n’ont pas de dispositions spéciales par rapport à l’organisation du travail. Toutefois elles font preuve d’indulgence vis-à-vis des employés. C’est le cas à la direction nationale de la Fonction publique.

« Par rapport au personnel, nous sommes indulgents, parce que même si tu dois venir au bureau, si tu n’as pas de carburant, il suffit d’appeler. Donc vraiment, chez nous ici, nous sommes vraiment indulgents par rapport à cette pénurie », explique Maiga Néné Satourou Keita, directrice adjointe nationale de la Fonction publique. « Sinon, nous-mêmes, nous sommes là, on a nos groupes électrogènes, et puis le planton, il doit faire son travail, et on est au courant de la réalité, mais on fait avec », conclut la directrice adjointe.

Confrontés aussi à des difficultés pour s’approvisionner en essence, des services demandent aux autorités de trouver des moyens pour assurer le fonctionnement du service.

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