Mali : la révision de la charte de la transition approuvée à l’unanimité
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Mali : la révision de la charte de la transition approuvée à l’unanimité

Une nouvelle version de la charte de la transition a été adoptée aujourd’hui par le Conseil national de transition (CNT). Ce projet de Loi, initié par le Colonel Assimi Goïta, a été adopté à l’unanimité des membres du CNT présents. « 120 voix pour, 0 contre et 0 abstention ». Concernant la prolongation de la transition, les membres du CNT estiment que la durée sera fixée par le gouvernement, conformément aux recommandations des assises nationales de la refondation.

La séance plénière du CNT a commencé à 09h pour une durée d’environ deux heures. La révision de la charte de transition adoptée le 12 septembre 2021 était le seul point inscrit à l’ordre du jour.

Le premier amendement s’articule autour des missions assignées à la transition. Les membres du CNT ont demandé une amélioration des actions du gouvernement pour rétablir la sécurité sur l’ensemble du territoire. Ils ont insisté aussi sur la promotion de la bonne gouvernance et l’organisation des élections générales.

Le second amendement concerne l’élargissement de l’organe législatif de transition, le CNT. Ses membres vont passer désormais de 121 à 147. La clé de répartition sera définie par le Président de la transition, Colonel Assimi Goïta dans les jours à venir.

La prolongation de la transition est le 3ème amendement souligné par les membres du CNT. Selon eux, la durée sera fixée par le gouvernement de transition conformément aux recommandations des assises nationales. Il faut souligner qu’il n’y a pas eu de débat sur ce projet de Loi au cours de la séance plénière. L’ensemble des conseillers qui étaient dans la salle l’ont approuvé. Le nouveau membre du CNT Abdoulaye Cissé qui remplace Issa Kaou Ndjim a été présenté aux autres membres avant la fin de la séance.

Dr Youssouf Z Coulibaly, membre du CNT explique que « cette révision de la charte de la transition est une demande formulée par des Maliens lors des Assises nationales de la refondation ». Selon lui, cette modification permet non seulement de corriger le vide juridique qui s’installe après le 27 février, mais aussi éviter les vacances du pouvoir.

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