Le bilan de l’attaque de Bankass s’alourdit : au moins « 34 civils et 7 militaires tués »
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Le bilan de l’attaque de Bankass s’alourdit : au moins « 34 civils et 7 militaires tués »

Calme précaire dans les quatre villages du cercle de Bankass et du « renfort de l’armée » sur place. Ces localités ont été visées cette semaine par des attaques simultanées ayant fait au moins 34 morts et 7 militaires tués. Les blessés ont été transportés dans les structures de santé, et les habitants restent dans la psychose d’éventuelles nouvelles attaques. Selon des sources jointes sur place, « les FAMA ont repris le contrôle de la zone ».

« Des hommes lourdement armés venus en pick-up et sur plusieurs motos ont attaqué le village de Gouari dans la commune de Tori », nous rapportent des sources locales. Les faits se sont déroulés hier jeudi 2 juillet après l’attaque du mercredi.

Selon des sources locales, les assaillants sont arrivés dans le village et ont coïncidé avec les forces de sécurité maliennes. Dans cet affrontement, le bilan serait de 7 morts, plusieurs blessés, 4 véhicules des FAMas ont été brûlés, rapportent les mêmes sources. Selon celles-ci, « le calme est revenu aujourd’hui et les FAMas ont repris le contrôle de la localité ».

Cette attaque intervient 24 heures après d’autres menées de manière simultanée. C’était dans la journée du mercredi 1er juillet 2020 dans quatre villages du cercle de Bankass. Il s’agit de Djimidon, Pangadougou, DiallayeKanda dans la commune de Diallassagou et le village de Gouari dans la commune de Tori.

Selon des sources locales, au moins 34 personnes ont été tuées, plusieurs blessées, du bétail emporté et des dégâts matériels importants ont été enregistrés au cours de cette attaque. Une vingtaine de blessés ont été évacués au centre de santé de référence de Bankass hier jeudi 2 juillet. Selon des témoins, « la majeure partie de ces villages ont été incendiés ».

Ces attaques simultanées ont provoqué la psychose chez la population et le déplacement chez certains. Des rescapés blessés ont été transportés au Centre de santé de référence de Bankass. L’un d’entre eux témoigne, sous anonymat, de « la violence de l’attaque et les dégâts matériels énormes causés aux victimes ».

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