Denrées alimentaires : les prix de certains céréales en baisse
Au marché de Medina-coura à Bamako, le 21 avril 2021📷 Studio Tamani/Fondation Hirondelle

Denrées alimentaires : les prix de certains céréales en baisse

Les prix du mil et du sorgho sont toujours en hausse à Bamako et à l’intérieur du pays. Toutefois, le maïs, le haricot et le riz connaissent une baisse.

À Yorosso dans la région de Koutiala, les prix de certains céréales connaissent une baisse depuis quelques temps. Une bonne nouvelle pour les consommateurs. Sur place, certains estiment d’ailleurs que cette réduction s’explique par le début des récoltes. « Le prix du maïs avant c’était 20 ou 25 mille, mais actuellement avec moins de 20 mille francs, on peut en trouver », témoigne un habitant de Yorosso. « 1 kg de haricot qui était récemment vendu à 1.200F est cédé aujourd’hui à 700F », se réjouit une dame de la même localité. « Chez nous à Mahou actuellement le sac de 100 Kg de maïs coûte 12500F CFA », déplore un chef de famille dans le cercle de Yorosso qui souhaiteune réduction de ce prix.

Des prix abordables en régions

Aujourd’hui, le kilogramme du riz est cédé à 425F au lieu de 475F à Macina, dans la région de Ségou. Le prix du panier de haricot a chuté de 500F à 250 F voire 175 FCFA par endroit. Un  »ouf » de soulagement pour les consommateurs. « Il y a une promesse de belles récoltes. Il y aura autosuffisance alimentaire », espère un consommateur à Macina. Il l’explique par l’abondance de la pluie. Une dame quant à elle estime que les prix sont déjà abordables. Pour un autre habitant de Macina, « cette baisse du prix des denrées comme le maïs, le riz, le haricot et de l’arachide au marché est due à leur abondance sur le marché ».

Pas de baisse à Bamako

A Bamako, la situation se présente autrement dans certains marchés. « 100Kg de sorgho est vendu à 32500F, le sac de mais est à 23000F alors qu’il était vendu à 35000F avant. Le kilo de haricot qui était cédé à 700 coûte aujourd’hui entre 550f et 600F. Mais le sac de mil tourne autour de 40 mille », explique un commerçant. « Si c’est cher ça n’arrange pas nous les commerçants », explique Adama Djiré, commerçant détaillant au marché de Lafiabougou

Des consommateurs invitent les autorités à toujours veiller sur les prix des produits sur les marchés.

Lire aussi : Campagne agricole : « de bonnes récoltes en perspectives »