<strong>Transformation du coton : la construction de deux unités avec 5000 emplois directs, annoncée par l’État</strong>
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Transformation du coton : la construction de deux unités avec 5000 emplois directs, annoncée par l’État

Le protocole d’accord a été signé entre le Mali et la Chine la semaine dernière. Une usine sera construite à Koutiala et une autre à Bamako pour la transformation de coton.

Ces usines s’appelleront Société malienne de filature (SOMAFIL). A Koutiala, elle sera installée sur une superficie de 50 hectares. Pour Bamako, ce sera sur 70 hectares. Le projet sera réalisé par la société Qingdao de la Chine.

Ces unités de filature créeront environ 5 mille emplois directs et plus de 50 mille emplois indirects, affirme le gouvernement malien. Le ministre de l’économie et des finances Alfousseini Sanou explique que pour mieux contrôler les intérêts du pays, « la compagnie malienne de textile à travers la Société malienne de filature (SOMAFIL) détient les 85% du capital et la société chinoise 15% ». Il souligne que « les 15% ont été accordés à cette société parce qu’elle a l’expertise ». Le ministre précise également que « le coût de l’investissement est de 354 millions de dollars ». « Le Mali a l’une des meilleures qualités de coton », conclut le ministre de l’économie et des finances.

Un espoir pour booster la production

La fédération régionale des producteurs de coton de la filiale nord-est de Koutiala et San salut l’initiative. Selon Mamadou Sangaré, conseiller technique de la fédération, cette construction va booster la production cotonnière dans les années à venir.

« C’est l’une des grandes préoccupations que nous attendions du gouvernement de la République du Mali, il y a très longtemps. Et quand l’usine sera en marche aussi, ce sera une création d’emplois permanents. Ça va booster même la production.

Avec l’installation de ces unités, le taux de transformation du coton va passer de 2% à près de 10%.

Une décision incontournable pour créer des emplois

L’installation des usines de transformation des matières premières est incontournable, si nous voulons créer des emplois au Mali. C’est ce qu’estime Dr Lamine Kéïta, économiste. Selon lui, la signature de ce protocole d’accord entre les deux pays est une « bonne chose ».