À Bamako, le prix du carburant varie d’une station à une autre. Certaines sont mêmes en promotion. Pendant ce temps, à l’intérieur du pays, c’est presque introuvable. Et le litre est cédé depuis quelques jours entre 4 000 et 800 FCFA notamment dans les localités du Nord et du Centre du pays.
À travers la ville de Bamako, le prix de l’essence est vendu entre 750 et 800 voire 866 FCFA selon les stations. Celui du Gas-oil va de 730 à 864 FCFA. Des stations en prix promotionnel attirent du monde dans la capitale.
« L’initiative est intéressante, ça ne peut qu’arranger les paisibles citoyens ». C’est du moins ce que pense un vieil homme. « Le prix du litre de l’essence est cher. Avant 2000 F CFA suffisait pour faire le plein d’une moto, mais maintenant, il te faut débourser 3000 F CFA », dit avec regret un jeune homme. « Avec le problème qu’on a actuellement avec l’électricité, une une promotion de ce genre de temps en temps, est plus que bénéfique », se réjouit une dame. « Je vais prendre 20 litres à 15 mille francs CFA, cela ne suffit même pas pour la journée », souligne une dame.
Une baisse considérable à l’intérieur
Cependant, dans la région de Gao, le prix du carburant commence à baisser. De 4 000 FCFA, le prix du litre est à 1500 par endroits. Cependant, seul un opérateur économique cède le litre à 800 FCFA. « C’est un ouf de soulagement pour la population de Gao. Mais jusque là, il y a des difficultés d’autant plus que lui seul ne peut pas faire face à la situation », affirme Abdoul Karim Samba membre de la société civile de Gao. Il alerte avec regret que « des gens continuent à vendre du carburant à 1500 F CFA ». « Les autorités aussi ont pris certaines dispositions pour demander à tous ceux qui sont en train de vendre du carburant à un prix élevé d’arrêter. Elles ont même fait des arrestations », poursuit notre interlocuteur.
Notons qu’à Koro, le litre de l’essence est vendu dans les stations-services à 1500 F CFA et à 2000 FCFA chez les revendeurs. Sur place des initiatives, pour faire baisser le prix, ont été vaines.