Poursuivies pour injures et atteinte aux mœurs, les célèbres chanteuses maliennes Babani Koné, Mariam Bah et Binguini Baghaka ont retrouvé la liberté ce jeudi 28 août.
En détention depuis plus d’un mois, elles ont bénéficié d’une liberté provisoire de la part du juge du Pôle judiciaire spécialisé contre la cybercriminalité. Les trois griottes avaient été placées sous mandat de dépôt par le procureur de cette juridiction le 22 juillet dernier pour « injures réciproques » et « atteinte aux mœurs ».
L’audience sur le fond de Babani Koné et Mariam Bah est prévue pour le 29 septembre prochain. Celle de Binguini Baghaka aura lieu le 6 octobre 2025.
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Un nouveau départ pour les parties concernées
« En attendant, si tout se passe normalement, le procureur va signer un ordre de mise en liberté qui sera exécuté par la responsable de la maison d’arrêt de Bollé », explique Maitre Boubacar Soumaré, un des avocats de l’artiste Fatoumata Babani Koné.
