Les autorités scolaires ont annoncé, ce dimanche 26 octobre, la suspension des cours sur toute l’étendue du territoire national, du 27 octobre au 9 novembre 2025. Une décision motivée par les difficultés d’approvisionnement en carburant, selon le ministère de l’Éducation nationale.
Mais cette mesure ne fait pas l’unanimité. À Bamako, Yélimané, Yanfolila, Youwarou et Bourem, les réactions sont partagées.
« On est dans une seule république, quand on ferme les écoles ailleurs à cause de la pénurie, il faut vite trouver une solution », plaide un habitant. « Même au nord, on a le même problème. Quand la décision vient des autorités, on doit s’y conformer », estime un autre. « Face à un problème, il faut une solution. Si c’est l’alternative, je n’y vois pas d’inconvénient », ajoute un troisième.
Une décision « compréhensible » selon les pédagogues
Pour Dr Amadou Diarra, pédagogue, la mesure peut paraître « trop généralisée », mais reste compréhensible face à la gravité de la situation.
« Prendre une telle décision est salutaire, même si la pénurie n’est pas nationale. Bamako et Ségou sont les plus touchées », explique-t-il. « Deux semaines, c’est peu, mais il faut que l’État trouve des solutions durables pour éviter une nouvelle crise à la reprise », conclut-il.
Lire aussi : Quand l’interdiction de vendre du carburant en bidons paralyse des secteurs privés
