Des voyageurs de certaines localités du Mali sont bloqués depuis plusieurs jours à cause de la crise. Le Syndicat national des transporteurs routiers, urbains, interurbains et internationaux du Mali (SYNTRUI-Mali) et le Conseil malien des transporteurs routiers (CMTR) collaborent avec l’État pour faciliter la circulation des personnes et de leurs biens.

Au Mali, la rareté du carburant continue d’affecter le quotidien des voyageurs. Dans certaines localités, des passagers se retrouvent bloqués faute d’essence ou de gasoil. C’est le cas de Ousmane Tamboura, parti de Hombori pour Bankass, et de Amadou Cissé, qui souhaitait quitter Mopti pour Bamako. Tous deux racontent leurs difficultés.

« Je suis actuellement bloqué à Bankass depuis plus de deux semaines, faute de carburant. On ne sait plus quoi faire », affirme le premier. « Depuis plusieurs jours, je cherche un billet pour voyager à Bamako, mais je n’en trouve pas. Je suis allé dans au moins trois compagnies, mais on nous dit que les bus ne sont même pas partis de Bamako », raconte avec regret le second.

Des actions en cours pour pallier aux difficultés

Face à ces perturbations, les transporteurs reconnaissent les difficultés mais saluent les efforts en cours. Ils affirment être à pied d’œuvre pour atténuer les impacts de cette crise sur les usagers.

« Cela fait maintenant plusieurs jours que certains véhicules de transport sont à l’arrêt à cause de cette pénurie. J’en appelle aux chauffeurs à ne pas augmenter les prix du transport. » Tel est le cri de cœur que lance Youssouf Sidibé, secrétaire général du Syndicat national des transporteurs routiers, urbains, interurbains et internationaux du Mali à Yanfolila. « Acceptons de souffrir aujourd’hui pour le bonheur de demain », a-t-il ajouté. « Nos véhicules ne bougent plus à cause de cette crise du carburant », rappelle Abdoulaye Traoré dit Tièba. Il est le représentant du CMTR, Conseil malien des transporteurs routiers à Mopti. Selon lui, « c’est une situation difficile, autant pour nous les chauffeurs que pour les voyageurs, qui paient leurs billets sans pouvoir partir ».

Transporteurs et voyageurs lancent enfin un appel à une solution rapide et durable, afin de préserver la mobilité et de soulager l’ensemble des populations.

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