Quand la crise du carburant s’invite dans nos assiettes
Le stand d'une vendeuse de légumes au marché de Medina-coura, le 11 juillet 2025. Crédit photo : Studio Tamani

Quand la crise du carburant s’invite dans nos assiettes

Le prix des denrées de première nécessité continue de grimper à Bamako et dans ses environs. Une hausse qui préoccupe particulièrement les ménagères. Les commerçants, de leur côté, expliquent cette situation par la crise du carburant qui sévit depuis plusieurs jours dans le pays.

Les ménagères rencontrées sur les deux rives de Bamako ne cachent pas leur inquiétude face à la flambée des prix des produits de base.

« Le poisson qu’on achetait à 1500 francs le demi-kilo se vend aujourd’hui à 2250 », affirme une ménagère. « Le chou cédé à 200 francs est vendu aujourd’hui à 500 francs », dénonce une autre. « L’oignon est très cher, le chou n’est plus accessible en détail », martèle une troisième intervenante.

Des commerçants touchés de plein fouet

Amadou Ganamé, grand commerçant de céréales, de sucre et d’huile dans un marché de la place, confirme que cette hausse est directement liée à la pénurie de carburant. Selon lui, les marchandises leur reviennent désormais beaucoup plus chères, ce qui se répercute sur les consommateurs.

« Les marchandises sont difficilement acheminées vers nos boutiques car les voitures de livraison sont garées faute de carburant depuis quelques temps », a-t-il expliqué.

Rappelons que la crise du carburant touche presque tous les secteurs d’activités, aussi bien à Bamako qu’à l’intérieur du pays.