La crise du carburant due au blocus armé sur certains axes routiers entrave l’acheminement de l’aide humanitaire. Le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU l’indique dans un communiqué du 13 novembre. Selon OCHA, plusieurs localités subissent cette situation.

Les régions du Sud concernées sont notamment Ségou, San, Koutiala, Mopti et Badiangara selon OCHA. Plusieurs partenaires auraient limité leurs déplacements. Les restrictions de mouvement, les braquages et les contrôles irréguliers ont conduit à la suspension temporaire de certaines opérations.

À Léré, dans la région de Tombouctou, hormis les acteurs humanitaires déjà présents dans la ville, aucun acteur ou organisation humanitaire n’a accès à la ville, précise OCHA. Et selon l’agence onusienne, cette restriction d’accès est imposée par des groupes armés depuis le 27 octobre.

Selon OCHA, une cinquantaine d’incidents d’accès ont été recensés, en octobre, soit une hausse de 13 % par rapport à septembre.

L’organisation des bénéficiaires sollicitée

Depuis le début de la crise du carburant, les organisations humanitaires s’activent pour ne pas interrompre la chaîne d’approvisionnement à San. Selon Allassane Koné, chargé des actions humanitaires au développement social et à l’économie solidaire, les bénéficiaires s’organisent pour récupérer les dons.